Chef de pôle : Mme Nathalie TOLEDANO

  • Pharmaciens : M. Tarik Chenaoui - Mme Céline FREREAU
  • Secrétariat : 01.64.92.91.66

Notre savoir faire...

La pharmacie de l’hôpital est à usage essentiellement interne, mais délivre également au public des médicaments que l’on ne peut pas trouver en ville, des médicaments en phase d’essais cliniques ou en autorisation temporaire d’utilisation. 
Elle est chargée de l’achat, de l’approvisionnement en produits médicamenteux de l’ensemble des services et de la dispensation de produits thérapeutiques et dispositifs médicaux aux patients hospitalisés.
Elle assure également des missions de reconstitution centralisée des médicaments cytotoxiques (pour les chimiothérapies) et de pharmacovigilance.

Information et validation pharmaceutique

L’ère moderne est à la prescription informatisée des prescriptions médicales. 
Beaucoup de services se sont déjà lancés : le pôle de gérontologie, les médecines, la chirurgie et les urgences. Il est prévu d’étendre cette informatisation à tous les services.
Les pharmaciens tentent d’accompagner les apports de l’informatisation par une analyse pharmaceutique des prescriptions médicales. Ce travail consiste à examiner, avec les éléments dont dispose le pharmacien, la cohérence de la prescription, les posologies, les interactions médicamenteuses, les redondances ou les « coquilles » de prescriptions.

Qualité de la prise en charge médicamenteuse (PECM)

Enjeu de Santé Publique, la Prise en Charge Médicamenteuse est un axe stratégique de la politique d’amélioration de la Qualité et Gestion des Risques intégrée au Projet d’Etablissement.

Depuis le 6 avril 2011, le management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse fait l’objet d’un Arrêté pris dans le cadre des dispositions de la loi du 21 juillet 2009 dite HPST, relative aux missions des établissements de santé. Il est accompagné et appuyé dans sa mise en œuvre par la Circulaire N°DGOS N° DGOS/PF2/2012/72 du 14 février 2012. Le texte s'applique à tous les Etablissements de Santé (publics ou privés) « assurant le diagnostic, la surveillance et le traitement des malades, blessés et des femmes enceintes, dans le cadre des missions qui leur sont dévolues notamment à l'article L 6111-1 du code de la santé publique », y compris l’HAD, avec ou sans pharmacie à usage intérieure (PUI) à l’exclusion des établissements médico-sociaux.

Son contenu révèle :

  • une nouvelle approche de la prise en charge médicamenteuse par la qualité et la gestion des risques (management de la qualité, engagements de la direction et rôle de la CME, dispositions organisationnelles, gestion documentaire, formalisation des responsabilités, formation du personnel, étude des risques a priori et postériori encourus par les patients, déclaration des évènements indésirables, erreurs médicamenteuses ou dysfonctionnements en vue d’analyse et d’actions d’amélioration, prévention des «never events» (évènements ne devant jamais arriver), communication interne…), 
  • des dispositions applicables à l’ensemble des médicaments (reprise des éléments de l’arrêté du 31 mars 1999 complétés par des nouveautés sur l’achat, l’approvisionnement, la préparation et le traitement personnel du patient),
  • des dispositions spécifiques aux stupéfiants,
  • un calendrier d’application avec échéances.

Sous la responsabilité conjointe du Directeur de l’Etablissement et du Président de la CME, l’élaboration de ces enjeux passe par la mise en place d’actions d’améliorations concrètes, d’un échéancier ainsi que la mise en place d’éléments de suivi. Un Responsable du Système du Management de la Qualité ou RSMQ nommé par l’Etablissement vient ajouter un rôle d’appui stratégique, de coordination et de gestion opérationnelle.

Un double objectif est posé aux établissements de santé :

  • l’utilisation du médicament de façon sécurisée, appropriée et efficiente chez le patient (réduction des risques notamment iatrogènes),
  • une contribution à la politique de santé publique (réduction des coûts des soins).

Les actions attendues devront permettre de répondre :

  • aux obligations réglementaires, 
  • être en lien avec les actions définies par la CME en matière de qualité et sécurité des soins,
  • répondre aux pratiques exigibles prioritaires de la certification HAS V2010 sur la prise en charge médicamenteuse,
  • être déclinées comme programme d’amélioration des pratiques professionnelles (EPP).